mercredi 18 avril 2007

Toi aussi, créé ton jardin chez toi!!!


Tu n'as pas eu de chance? Tu as atterri dans une boite sombre et étroite sans bout d'herbe? Et tu enrages de n'avoir ni jardin, ni tortilla, ni oeufs, ni saucisson pendu aux branchons?

Nous avons la solution pour toi!! Simple, efficace, les bestioles herbeuses n'y verront que du feu et grouilleront vers toi!

Prends donc un grand drap blanc, des pots de peinture verte et marronne (uhm), et hop hop confectionne toi un paradis, à ta manière et selon tes arbres preférés!!!

Aller, au travail, et non non, c'est pas la peine de nous remercier!

lundi 9 avril 2007

On a retrouvé l'oeuf perdu!!




Bravo Tortilla!!

Et oui, elle nous a retrouvé le 29 ème oeuf perdu dans la jungle nestorbrunienne depuis hier!!!Pour la remercier, parce qu'on est pas ingrates à Nestor Brun et parce qu'elle est bonne vivante, on lui a offert une bonne grosse part de tarte aux carottes et au bleu accompagné de son verre de rouge et pour la digestion, Tortilla a plongé dans un yaourth.
Bourrée et bien repue Tortilla s'en fut s'étaler dans les épluchures de concombre le ventre à l'air!!

Merci pour ce joli moment Tortilla et encore bravo pour le chocolat!

dimanche 8 avril 2007

Découvertes inédites le jour de Pâques!


Mais qu'est-ce que c'est???

Et oui à Nestor Brun, le jour de Pâques; il n'y a pas que des oeufs dans le jardin!!

" Un saucisson pendu aux branchons, tirez-lui la queue il pondra des oeufs la la la la!"

jeudi 22 mars 2007


Quelque part à Saint-Cyprien...n'hésitez pas à vous promener...surtout la nuit vers les 6h du mat, vous trouverez à tous les coups un flic en train de vous verbaliser parce que votre véhicule aurait engendré l'annulation du passage du camion poubelle...pauvre titine, elle voulait juste restée près de moi...

Soleils couchants

J'aime les soirs sereins et beaux, j'aime les soirs,
Soit qu'ils dorent le front des antiques manoirs
Ensevelis dans les feuillages ;
Soit que la brume au loin s'allonge en bancs de feu ;
Soit que mille rayons brisent dans un ciel bleu
A des archipels de nuages.

Oh ! regardez le ciel ! cent nuages mouvants,
Amoncelés là-haut sous le souffle des vents,
Groupent leurs formes inconnues ;
Sous leurs flots par moments flamboie un pâle éclair.
Comme si tout à coup quelque géant de l'air
Tirait son glaive dans les nues.

Le soleil, à travers leurs ombres, brille encor ;
Tantôt fait, à l'égal des larges dômes d'or,
Luire le toit d'une chaumière ;
Ou dispute aux brouillards les vagues horizons ;
Ou découpe, en tombant sur les sombres gazons,
Comme de grands lacs de lumière.

Puis voilà qu'on croit voir, dans le ciel balayé,
Pendre un grand crocodile au dos large et rayé,
Aux trois rangs de dents acérées ;
Sous son ventre plombé glisse un rayon du soir ;
Cent nuages ardents luisent sous son flanc noir
Comme des écailles dorées.

Puis se dresse un palais. Puis l'air tremble, et tout fuit.
L'édifice effrayant des nuages détruit
S'écroule en ruines pressées ;
Il jonche au loin le ciel, et ses cônes vermeils
Pendent, la pointe en bas, sur nos têtes, pareils
A des montagnes renversées.

Ces nuages de plomb, d'or, de cuivre, de fer,
Où l'ouragan, la trombe, et la foudre, et l'enfer
Dorment avec de sourds murmures,
C'est Dieu qui les suspend en foule aux cieux profonds,
Comme un guerrier qui pend aux poutres des plafonds
Ses retentissantes armures.

Tout s'en va ! Le soleil, d'en haut précipité,
Comme un globe d'airain qui, rouge, est rejeté
Dans les fournaises remuées,
En tombant sur leurs flots que son choc désunit
Fait en flocons de feu jaillir jusqu'au zénith
L'ardente écume des nuées.

Oh ! contemplez le ciel ! et dès qu'a fui le jour,
En tout temps, en tout lieu, d'un ineffable amour,
Regardez à travers ses voiles ;
Un mystère est au fond de leur grave beauté,
L'hiver, quand ils sont noirs comme un linceul, l'été,
Quand la nuit les brode d'étoiles.

Victor Hugo